Un voile de mystère et de méconnaissance enveloppe souvent la bipolarité, laissant place à des idées reçues qui alimentent les stéréotypes et les préjugés.
Mais, aujourd’hui, nous allons briser ces chaînes qui entravent la compréhension et l’acceptation de ce trouble complexe.
En abordant et en démystifiant les 9 idées reçues les plus répandues, nous nous engageons à révéler la réalité sur la bipolarité.
Au fil de cet article, nous te dévoilerons donc les vérités cachées derrière ces mythes et te partagerons, si tu es un proche, des conseils pour soutenir et comprendre les personnes atteintes de bipolarité.
Il est temps de mettre fin à ces idées préconçues et de bâtir ensemble un monde plus empathique et informé.
La bipolarité est un trouble de l’humeur qui se caractérise par des variations plus ou moins extrêmes entre des périodes de dépression et des phases d’excitation appelées manie ou hypomanie (forme atténuée de la manie).
Il est important de comprendre que ces phases sont plus intenses que les variations d’humeur “normales” de Monsieur et Madame tout le monde.
Cette maladie se manifeste différemment d’une personne à l’autre en fonction de différents facteurs comme, par exemple, le type de bipolarité (I, II, cyclothymique...).
Les symptômes varient alors en intensité, en durée et en fréquence, mais dans tous les cas, ces fluctuations ont un impact significatif sur la qualité de vie des personnes concernées.
Faux !
Lorsque l’on parle de double personnalité, on fait référence à des troubles dissociatifs de l’identité. La personne bipolaire, elle, a des variations d’humeur mais ne change pas de personnalité.
Les troubles dissociatifs de l’identité et la bipolarité sont deux troubles différents et ne doivent pas être confondus.
Dans chacun des deux cas, les personnes ont besoin de soins et d’un traitement adaptés pour gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie.
Tout le monde ne réagit pas de la même manière à un traitement médicamenteux.
Certaines personnes ont plus de difficultés que d’autres à suivre leur traitement, en raison des effets secondaires indésirables ou de la complexité de la prise en charge de leur maladie.
Beaucoup de personnes atteintes de bipolarité sont très rigoureuses et comprennent l’importance de leur traitement pour stabiliser leur humeur.
En travaillant en collaboration avec leur psychiatre, en ajustant les doses, en essayant différentes options de traitement et en adoptant un mode de vie sain, il est alors possible de se rétablir sur le long terme et d’améliorer sa qualité de vie.
Une approche individualisée, comme le propose HopeStage, est indispensable pour assurer l’efficacité de la prise en charge.
Il est vrai que la bipolarité peut rendre la vie plus difficile. Les variations extrêmes de l’humeur peuvent alors affecter le travail, les relations et le bien-être. Les personnes bipolaires peuvent également avoir des difficultés dans la gestion du budget, le respect des engagements ou encore le fait de prendre soin de soi.
Cependant, avec un traitement approprié et un bon soutien, la plupart des personnes bipolaires mènent une vie épanouissante.
Plutôt encouragent donc, alors que l’on connaît les difficultés inhérentes à cette maladie.
Souvent considérée comme une maladie rare et marginale, elle ne l’est finalement pas vraiment.
On estime qu’environ 1 à 2% de la population générale en serait atteinte. Et si l’on prend en compte les formes les moins sévères ou atypiques de la bipolarité, on parle de 5 à 8% de la population. Ce qui représente des millions de personnes dans le monde.
Cette maladie peut atteindre des personnes de tout âge, les hommes comme les femmes et de tous les milieux sociaux.
Il est alors important de ne pas minimiser cette maladie et de la dépister rapidement afin de proposer le traitement le plus adapté à chaque personne concernée.
Ce stéréotype pas mal répandu est très réducteur et stigmatise les personnes atteintes de bipolarité. Cette idée reçue est le plus souvent véhiculée par les médias qui les présentent comme violents et instables. Or La majorité d’entre elles ne sont pas dangereuses ni pour elles-mêmes ni pour les autres, et ne présentent pas de comportements antisociaux ou criminels. Au contraire, elles peuvent être et sont souvent très créatives, sensibles et généreuses.
Cependant, certaines peuvent présenter des comportements à risque lors d’une crise maniaque par exemple et avoir une consommation excessive d’alcool ou de drogues, des dépenses inconsidérées ou des relations sexuelles non protégées. Tous ces comportements ne sont pas forcément agressifs ni criminels.
On parle alors simplement ici de conséquence de la maladie et non de personnalité propre. C’est à bien différencier.
En termes d’imprévisibilité, il faut savoir que les personnes bipolaires ont un cycle régulier alternant phases dépressives et maniaques qui peuvent être repérées et anticipé. Pour cela, les traitements médicamenteux et le suivi permettent de stabiliser leur humeur et réduire les symptômes.
La médication est essentielle dans la gestion du trouble bipolaire. Ils permettent une régulation de l’humeur et la prévention des rechutes. Mais ils sont loin d’être la seule solution et ne sont d’ailleurs souvent pas suffisants à eux seuls.
D’autres piliers comme la psychothérapie, le soutien de l’entourage et un mode de vie sain sont tout aussi importantes pour gérer efficacement la maladie.
La luminothérapie ainsi que la neurostimulation sont également d’autres alternatives existantes.
Ne pas se limiter aux médicaments est préférable. Un suivi global et personnalisé est donc souvent la meilleure solution.
C’est totalement faux !
Et c’est même plutôt discriminatoire quand on y pense.
De nombreuses personnes bipolaires ont des carrières réussies et épanouissantes. Pour cela, un traitement adapté et un environnement de travail favorable sont nécessaires.
Les personnes bipolaires ont souvent des qualités appréciées dans le monde du travail comme l’enthousiasme, la sensibilité ou la créativité.
La principale clé est de trouver un équilibre entre les exigences professionnelles et les besoins personnels, ainsi que de bénéficier du soutien nécessaire.
Des pistes stratégiques permettent de concilier les deux :
La dépression est effectivement une phase difficile, mais la considérer comme seule phase difficile revient à minimiser la complexité de la bipolarité. Les phases maniaques ou hypomaniaques, elles aussi peuvent être très éprouvantes.
Ces périodes d’excitation excessive entraînent souvent des comportements impulsifs, des problèmes connexes comme l’insomnie ou le manque de concentration et des difficultés relationnelles.
De plus, il est communément admis qu’une phase maniaque est suivie par une phase dépressive.
Double sentence donc pour la personne qui la subit.
Il est vrai que les relations peuvent être mises à rude épreuve par les fluctuations d’humeur, mais beaucoup ont des relations durable et épanouissante.
Contrairement aux troubles de la personnalité borderline, la bipolarité ne présente pas forcément d’instabilité relationnelle.
La clé est de s’appuyer sur une communication efficace, la compréhension de l’autre et un soutien mutuel.
D’autres stratégies peuvent être utiles :
Les personnes bipolaires ont de grandes capacités à aimer et être aimées, il est temps de reconnaître leur valeur humaine et de laisser les stigmatisations au placard.
Pour aider une personne atteinte de bipolarité, il est essentiel de faire preuve d’empathie et de s’informer le plus possible sur le trouble.
Comprendre la réalité de cette maladie permet de mieux soutenir les personnes concernées et de lutter contre les stéréotypes souvent très lourd à porter.
Il existe de nombreuses ressources et structure d’aide pour les personnes bipolaire et leurs proches. HopeStage en a fait une liste non exhaustive que tu peux retrouver ici.
Elle comprend des associations, des groupes de soutien et des professionnels de santé spécialisés sur la bipolarité.
Un accompagnement réussi repose sur une communication ouverte, l’écoute, la patience et la bienveillance.
Il est important de rappeler que chacun est différent et qu’il est crucial de respecter les besoins et les limites de la personne atteinte de bipolarité.
Nous avons vu, après avoir redéfini rapidement ce qu’est la bipolarité, la liste de 9 idées reçues qu’il est important de déconstruire.
Le plus important est de savoir qu’une personne bipolaire est une personne comme une autre, qui mérite le respect et l’amour d’autrui.
Il existe bien entendu beaucoup d’autres idées reçues comme le fait que les bipolaires seraient une charge pour la société ou que c’est la maladie du siècle.
Tout cela nous donnera d’autres occasions d’en discuter.
En brisant toutes ces idées reçues et en adoptant une attitude positive, il est possible, ensemble, de contribuer à une changement positif des mentalités et donc d’améliorer la vie de personnes bipolaires, alors agissons.