L’article que tu t’apprêtes à lire n’est pas un article comme les autres. Et je te le dis clairement, il ne conviendra pas à tout le monde.
Nous allons explorer un monde un peu philosophique et parfois visionnaire dans lequel beaucoup ne s’y retrouverons pas car trop décalé, trop perché, trop théorique, trop…
Maintenant que les bases sont posées, lançons-nous !
La bipolarité (dont tu peux retrouver la définition ici) est une condition souvent difficile à porter, à supporter et dans laquelle l’avenir et la vision du futur reste trop fréquemment floue et incertaine.
N’est-ce pas ?
Arborer alternativement des phases maniaques (ou hypomaniaque) avec des phases dépressives, parfois entrecoupées par des intervalles libres, va mettre en branle un système déjà fragile de par l’intensité du ressenti émotionnelle de la personne bipolaire.
Cependant, des solutions existent et sont de plus en plus relayaient par les médias et une dé-stigmatisation massive est en cours de progression.
Le processus est lent, mais bien réel.
Et pourtant…
Malgré un contexte compliqué dans lequel baigne la bipolarité, un avenir est en train de se dessiner. Un avenir de plus en plus claire dans lequel les personnes présentant un trouble psychique, dont la bipolarité, sont clairement au commande de leur vie.
L’Homme est le descendant de millions d’années d’évolutions et de nombreuses péripéties qui ont eu lieux au travers du temps.
Celui-ci s’est façonné, construit et reconstruit au fils des expériences qu’il a ainsi vécu et de par les différentes problématiques qu’il a put rencontrer dans son quotidien.
Et aujourd’hui, l’héritage est là, claire, limpide, précis.
L’Homme préhistorique est profondément ancré dans nos gênes et ce n’est pas demain la veille qu’il en sortira.
(Découvre à quel point la bipolarité est héréditaire dans notre article dédié)
Mais tu te demandes sûrement où est ce que je veux en venir ?
Et tu as bien raison.
La puissance de la génétique est quelque chose qui peut facilement nous dépasser.
Hier n’est plus, et pourtant, nous influence d’une manière parfois un peu trop importante.
L’héritage émotionnel fait ainsi parti de ces cadeaux que nous ont offert nos aïeux les plus lointain. Ceux qui, même si nous essayons de les imaginer, ne correspondraient certainement pas à l’image que l’on s’en fait physiquement.
Eh oui, on parle de milliers, de millions d’années là…
Bref, comme aime le dire Clément (fondateur d’HopeStage) : “la bipolarité, c’est la maladie des émotions”.
Et je pense qu’il ne sait pas à quel point il a raison et que d’ailleurs, tout part de là, des émotions…
L’Homme préhistorique, sommes toute plutôt évolué en comparaison aux autres mammifères, à sût développer sa palette d’émotions assez basiques mais fortement utiles. Il l’a ainsi manipulé et en a construit un tableau à son image, simple mais parfois complexe.
De tout temps, les hommes se sont adapté à l’évolution de la vie. De tout temps, l’Homme à pût montrer sa puissance et son intelligente, quelqu’elle soit.
Il a également su jouer et manipuler ces mêmes émotions dont nous parlions précédemment.
Et c’est d’ailleurs à partir de ce moment là qu’un point de bascule pourrait hypothétiquement être observé.
En effet, afin d’arriver à ses fins, l’homme s’est enquis, au fils du temps, de s’adonner à la manipulation des émotions et des conséquences que peuvent avoir la modification des comportement sur celles-ci.
Un peu perdu ?
Normale.
Pour faire simple :
Homme = émotions = recherche de plaisir = manipulation des émotions grâce à l’action = résultat.
Parce que finalement, à quoi sert une émotion ?
Elle n’est qu’un indicateur de si ce que nous sommes en train de vivre est en adéquation avec nos désirs.
Ainsi, un lion apparaît devant moi, la situation ne correspond pas à ce que je veux, j’identifie un danger, j’ai peur. Et cette peur me pousse vers une action spécifique.
À l’époque, c’était finalement plutôt simple et utile.
Situation = émotion = action
Mais aujourd’hui.. la situation s’est complexifié.
La multitude de stimulation émise par notre environnement extérieur fausse toute notre mécanique interne qui finalement, n’a pas évolué autant qu’on ne pourrait le penser.
En gros, notre environnement à évoluer comme personne n’aurait pût l’imaginer, mais nous, sapiens, sommes globalement resté les mêmes. Avec un cerveau un peu plus développé, je l’admets quand même.
Pour découvrir l'impact de la bipolarité sur notre cerveau, c'est par ici !
Mais du coup, c’est quoi le rapport avec le fait que les bipolaires vont construire notre monde futur ?
Eh bien, nous y voilà.
Un homme est donc fait d’émotions, et c’est finalement ce qui dicte sa conduite et donc ses actions.
Aujourd’hui, la bipolarité, la maladie des émotions, amène à savoir développer des compétences de gestion des émotions uniques et très poussés.
Or, qui penses tu qu’il sera le plus capable de gérer une situation fortement émotionnelle entre celui qui ne s’y est finalement pas réellement entraîné et celui qui en est devenu l’expert ?
Je te laisse libre de choisir ton camp. Le mien est déjà choisi.
Du coup, si l’on suit ce raisonnement, un poils théorique et imaginaire, la bipolarité serait LA compétence clé à maîtriser et à développer.
Car oui, il faut clairement voir la bipolarité comme une compétence. Une compétence que l’on arrive plus ou moins bien à gérer en fonction de facteurs internes et externes qui nous dépassent parfois.
Et pour développer une compétence, on fait appel à une boîte à outils et on apprends à utiliser ces outils, à les manier, à se les approprier jusqu’à ce qu’ils finissent par ne faire plus qu’un avec soi.
Ces outils sont représentés par les différents piliers du rétablissement à savoir l’hygiène de vie, l’aide professionnel, les médicaments etc..
Tu peux retrouver les différents piliers dans notre article sur les stratégies de prévention des rechutes.
Et donc, bipolarité = compétence = outils à maîtriser
Du coup Bipolarité = outils à maîtriser.
Or, cela fait, pour certains, des années que cet entrainement à commencé. Et la hache est aiguisé, la scie prête à découper du bois et le marteau à frapper le clou pour construire le château sur les fondations désormais solides.
Nous sommes à un tournant dans lequel la psychiatrie va évoluer rapidement grâce au développement de nouveaux médicaments, de la technologie et de nouvelles solutions de traitements.
Cependant, les bases sont déjà posées.
Le bipolaire sait intrinsèquement déjà que sa vie ne peut s’orienter vers la décadence. Au risque d’en payer le prix fort.
Mais, agrémenté de ces nouvelles solutions d’accompagnements (comme peut le proposer HopeStage), la personne bipolaire ne peux qu’avoir un train d’avance sur toute une génération qui, en l’absence de contraintes importantes pour accélérer son évolution (comme l’a vécut le bipolaire), va finalement se retrouver dans une situation de retard.
L’histoire à montrer que les grands changements se sont réalisé par l’introduction de nouveaux concepts suffisamment novateur pour qu’ils représentent une avancée majeure dans le temps.
La bipolarité peut souvent être perçut comme un état de faiblesse qui nécessite de l’aide et une adaptation de la vie au quotidien.
Mais nous ne sommes qu’au prémisse de la compréhension de cette maladie qui nous promets de nombreuses surprises au fils des découvertes à venir.
Le bipolaire peut clairement briller dans cette société grâce à sa conception particulière du monde. Cela s’est déjà vérifié par le passé grâce à des personnalités fortes et historique tels que Winston Churchill.
Il ne tiens désormais qu’à nous de montrer au monde à quel point nos compétences sont aussi indispensables qu’incroyables.
Fais parti, toi aussi, de ceux qui prends leur destin en main et qui, étape par étape, ne se construisent pas simplement un avenir meilleur (ce qui est déjà très louable), mais qui contribuent effectivement à l’évolution de la gestion de la maladie et donc, l’évolution du monde.
Le bipolaire est le garant du monde de demain.
Ensemble, commençons à le bâtir et faisons de notre condition la plus noble des causes : celle de faire évoluer l’humanité vers le mieux.