La dépression doit être avant tout anticiper afin de ne pas trop en subir les conséquences. Il faut mettre en place un système avec vos proches pour pouvoir être en mesure de gérer votre prochaine dépression.
Dépression bipolaire, pensées négatives et retrait des autres.
Aujourd’hui, un bipolaire va vous parler de la dépression bipolaire et de l’isolement.
L'un des principaux problèmes liés à la bipolarité est le retrait social et l'isolement.
Pendant les épisodes dépressifs, les personnes atteintes peuvent avoir des pensées négatives qui les conduisent à se sentir indigne d'avoir des amis et à se percevoir comme un fardeau pour leur famille.
Ces pensées peuvent les amener à éviter les contacts sociaux et à se retirer de la vie sociale.
Les signes d'auto-isolement peuvent inclure des appels, des messages, des courriels et des textos manqués ou sans réponse, ainsi qu'une diminution des activités sociales et l'annulation de plans.
Les personnes atteintes peuvent se sentir indigne de leurs amis et de leur famille, ce qui peut conduire à un cycle de dépression et d'isolement.
Il est important de prendre en compte ces signes et de rechercher de l'aide professionnelle si nécessaire.
Il est important de reconnaître les signes personnels de dépression et d'isolement pour pouvoir demander de l'aide en temps voulu.
Informer votre entourage de ces signes peut les aider à identifier les moments où vous avez besoin de soutien.
Il est crucial de comprendre que les pensées négatives qui viennent avec la dépression sont trompeuses et ne reflètent pas la réalité.
Le fait de se retirer de la vie et de se couper des autres ne fera qu'aggraver la situation.
Il est recommandé de parler aux autres et de ne pas ignorer les appels, messages ou textos, même si cela peut sembler difficile ou épuisant.
L'isolement ne fera que renforcer les symptômes dépressifs.
Enfin, faire des projets peut aider à briser le cycle de l'isolement et de la dépression.
Bien que cela puisse sembler difficile, être entouré de gens peut aider à se sentir mieux et à sortir de l'état de dépression.
Il est important de prendre soin de soi et de chercher de l'aide professionnelle si nécessaire.
« Sortir d’une dépression est difficile. Il faut avant tout chercher des solutions pour ne pas entrer dans une phase dépressive. Ou bien limiter l’intensité de cette phase de dépression. »
Il est indéniablement difficile de passer de l’énergie productive de la manie à la fatigue et à l’apathie de la dépression.
Essayer de trouver la motivation pour la moindre tâche peut être source de frustration.
Ne prenons pas le manque de motivation que nous ressentons lorsque nous sommes déprimés pour de la paresse.
Ce n’est pas que nous ne voulons pas faire les choses qui doivent être faites, c’est simplement que l’énergie nécessaire à cette entreprise semble insurmontable.
Le retardement, l’évitement et la procrastination qui en résultent peuvent alors conduire à une déception envers nous-mêmes, ce qui renforce l’image négative que nous avons de nous-mêmes.
Nous devons remplacer notre voix critique intérieure par un discours rassurant et positif qui reconnaît nos sentiments pessimistes tout en encourageant la réussite.
Commencez par de petits objectifs en essayant ce que James Clear, auteur du livre Atomic Habits, appelle la « règle des 2 minutes », qui consiste à s’assurer que toute nouvelle habitude ne prend pas plus de deux minutes à faire.
Voici les étapes de l’espoir, les routines que nous recommandons pour aider les bipolaires à se stabiliser.
Ensuite vous pouvez commencer à vous fixer comme objectifs d’aller marcher 1 fois par jour.
Nous créons des challenges dans le groupe des pandas sur facebook pour vous aider.
Choisissez une activité que vous aimez vraiment, car vous serez plus enclin à la suivre et à vous y tenir sur la durée.
L’accomplissement d’une petite chose alimente à son tour les sentiments de productivité et de réussite.
Veillez à célébrer même les petites victoires.
Une fois la dynamique enclenchée, augmentez la taille de vos objectifs en fonction de votre niveau d’énergie.
Il est également important de rester engagé pendant les périodes les plus difficiles.
Des recherches sur les relations sociales positives, publiées dans un numéro de 2009 du « Journal of Counseling Psychology », ont montré que les personnes présentant des symptômes dépressifs plus importants semblent trouver plus de satisfaction et de sens à leur vie lorsqu’elles répondent à leur besoin d’appartenance.
L’appréciation des personnes qui font partie de notre vie et de tout ce qui nous fait ressentir de la gratitude, d’ailleurs peut alimenter un désir de changement.
« La gratitude vous fait ressentir des émotions positives », explique Lisa Ferentz, assistante sociale clinique, « et vous devenez alors plus motivé à rechercher davantage de choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant et à rechercher de manière proactive les bonnes choses dans votre vie ».
L’implication excessive d’un partenaire hélicoptère dans votre plan de rétablissement peut entraîner de la frustration, du ressentiment et des confrontations. Un "hélicoptère" désigne une personne trop protectrice et contrôlante, étouffant l'autre par sa surveillance constante et excessive.
En revanche, lorsque vous collaborez en équipe à votre rétablissement cela fonctionne beaucoup mieux.
" Je ne supportais pas que mon conjoint soit un « hélicoptère ». Cela faisait partie de sa surimplication dans mes soins, ce qui me déresponsabilisait, me décourageait, m’infantilisait et m’enrageait. J’admets que, parfois, mon refus d’accepter mon état, le rejet de ses préoccupations, l’inobservance des traitements médicaux et mon ambivalence ne lui laissait pas le choix. Néanmoins, l’hélicoptère a contribué de manière significative à mon niveau de stress, qui a toujours été un élément déclencheur de ma manie.
J’avais l’impression d’être sous surveillance constante. Il me survolait, me tournait autour, surgissait. Il voyait une manie imminente dans tout ce que je disais ou faisais. "
Bipolaire anonyme