Bipolarity

For your recovery, you will have to adapt to your phases

Introduction

Malgré la qualité de la série, je n'ai jamais vraiment était un grand fan de Star Wars. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris l'ordre dans lequel il fallait la regarder...

Cette dernière, produite par Georges Lucas regorge pourtant de conseils pouvant nous être particulièrement utile tout au long de notre parcours de bipolaire. Et je pointe aujourd'hui du doigt la sagesse de notre chère Yoda. 

Petit être singulier, sommes toute attachant, maître dans l'art de la réthorique et du combat au sabre laser. 

Et c'est au travers de ce personnage, qu'aujourd'hui, nous allons nous plonger dans la gestion d'une variation de phase avec tout ce que cela implique.

Ainsi, nous commencerons par quelques principes généraux sur la bipolarité au travers du filtre d'un Jedi aguerri pour continuer notre aventure vers les principes les plus approfondie que la philosophie énoncée puisse nous apporter.

Puisse cet article vous rendre la légèreté que la vie peut parfois avoir et au pire, vous donner un peu de baume au coeur le temps d'une courte lecture.

Ta situation tu analyseras

Dans le monde de la bipolarité, il ne peut y avoir d'évolution si certains pré-requis ne sont pas validés. 

  • Prise de conscience
  • Acceptation
  • Recherche de solutions
  • Demande d'aide

Autant d'étapes (liste non exhaustive) qui, pour chacune d'entre elles, amène vers le sacro saint rétablissement. Et malheureusement, en sauter une amène souvent à revenir en arrière plus vite qu'on ne le pense et devoir y repasser jusqu'à temps que l'on accepte l'étape à franchir.

Et donc, il est nécessaire d'analyser sa situation, concrètement je veux dire.

Je t'invite donc à prendre un stylo et une feuille de papier et à faire un rapide petit bilan de là où tu te trouve.

Ne cherchons pas à faire compliquer et note juste ce qu'il te passe par la tête. 

Par exemple :

Actuellement, bien qu'ayant des phases de moins en moins intenses, je sens que je viens de passer à une phase plutôt basse, ce qui nécessite que j'adapte mon fonctionnement et ma manière de gérer mes activités et mon quotidien. (notre article sur comprendre et surmonter les défis du quotidien pourrait t'aider)

Je vais également devoir faire appel un peu plus souvent à mon entourage pour avoir un soutient journalier. Pour moi, la prise de conscience, l'acceptation et la recherche de solutions sont des étapes que j'ai déjà validé (même si j'y reviens régulièrement), je peux donc m'atteler aux solutions qui me permettrons de minimiser le plus possible la phase grâce au micro-détails.

Pour une personne qui en serait à l'étape de l'acceptation, cela pourrait être : Comment je me sens par rapport à ce que je suis en train de vivre ?, comprendre ce que cela signifie que d'être atteint par cette maladie, quelles sont les solutions qui existent actuellement, à qui je peux en parler etc

À chacun sa manière d'analyser sa situation mais concrètement je te conseille quand même de le faire par écrit. Ça aura davantage d'impact.

Une fois la situation mise sur papier, tu peux alors te poser plusieurs questions supplémentaires :

  • Dans quelle phase j'estime être actuellement ?
  • Selon moi, suis-je plutôt sur le début, le milieu ou la fin de la phase ?
  • Qu'est ce que je peux faire aujourd'hui pour rendre la suite plus simple ?
  • Qui pourrait m'aider dans cette démarche ? 

Et cette dernière question nous amène au point suivant.

À une personne de confiance tu te fiera

L'adage, souvent associé à la sphère amoureuse, "Seul on va plus vite, à deux on va plus loin" est complètement faux en se qui concerne la bipolarité. Il faudrait plutôt dire, dans la grande majorité des cas, "seul on va droit dans le mur, à deux, on avance sereinement"

Personne ne peut atteindre le rétablissement en ne comptant uniquement que sur ses propres compétences d'être humain. Ou alors peut être, tel un Yoda, devenir LE maître en la matière en entretenant la vie d'un moine bouddhiste ayant une vie plus qu'éloigné de notre style occidental. 

Et encore, pas sûr que ça fonctionne...

Bref.

Dans la vie, on a tous une personne en qui on a réellement confiance et sur qui on peut compter. Et ça peut être un amis, un parent, un frère, une soeur ou un professionnel, quelqu'il soit. 

Et il nous revient, en tant que bipolaire, de nous livrer à un exercice parfois un peu compliqué : Se confier.

D'une, le fait de discuter de ce que l'on vit et ressent à cette personne permettra de décharger un poids émotionnel parfois énorme et de deux, cette personne, en qui on a confiance, peut nous apporter un regard nouveau sur notre situation et donc de nouvelles perspectives pour avancer dans le chaos que peut créer une nouvelle phase.

Car oui, c'est bien de cela que l'on parle. 

D'un chaos dû à des changements intérieur et extérieur, parfois violents. Un chaos qui perturbe et qui parfois, nous mets à terre. 

Mais...

Il faut se rappeler que la terre est naît du Chaos avec un grand C. 

Et finalement, si l'on réfléchie un peu au passé de notre terre ou de notre vie, tout est parti d'un chaos initial.

On ne s'en rends pas forcément compte, mais c'est le chaos qui dirige nos vies ou plutôt notre capacité à gérer ce dernier.

Et c'est ce qui nous amène au point suivant.

Le Chaos tu transformera

Chaque nouvelle phase, aussi intense soit-elle, créée du chaos qu'il nous incombe d'apprendre à gérer. 

Pas évident...

Ce chaos est parfois tellement ... Chaotique... que l'on ne sait par quel bout commencer ni même comment on va pouvoir le surmonter.

Mais le premier point que j'aimerai vous partager, c'est que rien ne dure, tout se transforme. 

Traduction : la phase dans laquelle tu te trouves ne va pas durer éternellement, elle se transformera, encore et encore. 

Et l'idée principale serait alors d'essayer, au fil du temps, à ce que ces changement de "chaos" soient de moins en moins source de perturbation pour toi et suivent une ligne directrice ascendante (qui va vers le mieux).

Pour ça, voici quelques pistes :

  1. On y revient toujours : en prendre conscience
  2. Se demander comment je me sens de la façon la plus sincère et détaché possible
  3. En discuter avec sa personne de confiance
  4. Mettre à plat toutes les solutions qui s'offre à moi
  5. Choisir celles qui semble être les plus acceptable et qui pourrait apporter le plus de résultats
  6. Passer à l'action, avec l'aide de sa personne de confiance

Ces 6 étapes permettent de mieux gérer une période de chaos.

J'insiste particulièrement sur le fait de se faire accompagner, quelque soit la façon, mais aussi sur le fait de se faire confiance.

Ta petite voix intérieure tu écouteras

Nous sommes tous doté d'un 6ème sens, comme j'ai pût l'écrire dans un article précédent

Et il convient d'apprendre à le développer, le choyer, apprendre à le connaître et finalement l'entraîner et l'utiliser au quotidien.

Celui-ci, que l'on pourrait plus communément appeler "intuition", permet réellement d'avancer plus sereinement dans les eaux troubles des phases intenses de la bipolarité.

Si on prends le soin et le temps de s'écouter, les résultats peuvent parfois (souvent), être surprenant. Et en général, c'est à notre subconscient que l'on parle dans ces moments là. Et celui-ci est genre, méga méga méga plus puissant que notre mental. 

Donc c'est un exercice auquel il faut se livrer quotidiennement et parfois, un peu flippant je l'admets (car demande un certain lâché prise), mais qui peut littéralement faire la différence dans la gestion de ses phases.

Par exemple, ce matin même, comme à mon habitude je pars marcher avec un podcast dans les oreilles pour promener mon chien Voltaire et prendre le soleil.

Je sens rapidement que je n'ai pas le feeling à écouter quoi que ce soit et qu'il me serait bien plus bénéfique de profiter pleinement de l'environnement qui m'entoure comme le chant des oiseaux au petit matin, la jolie vue des montagnes quand je me ballade etc. 

Eh bien, pas manqué, les idées d'articles ont fusée et celle de parler tel un Yoda m'est venu durant cette marche. 

D'ailleurs, parlons en, de la marche.

À la marche tu t'abandonneras

Je crois que je n'ai pas encore trouvé activité plus ressourçante que la marche pour l'instant. Et franchement, je n'ai pas envie d'en chercher une autre tellement celle-ci me convient. 

Combien de fois, avec Clément (fondateur de HopeStage), nous nous sommes dis que notre ballade hebdomadaire du mercredi matin nous faisait un bien fou ? Je ne le compte plus...

Et, quelque soit le temps, il y a toujours moyen de s'adapter.

K-way, parapluie, manteau, doudoune. L'homme a créé une armada d'équipements pour pouvoir, partout dans le monde, sortir sans devenir un glaçon ou se retrouver en quelconque position difficile. Bon, ne sors pas non plus en pleine tempête...

La marche est à la fois relaxante, créatrice, ressourçante, enivrante. Et je la conseil à tout le monde, bipolaire ou non.

J'ai la chance d'avoir mon chien qui a besoin de faire ses besoins...

Et à chaque promenade, je le remercie de parfois me mettre cette contrainte tant ça me fait toujours du bien.

Conclusion : Quitte cet article et va marcher un peu !

Non je rigole, la fin est proche, concluons ce chapitre avant d'aller nous évader ...

Conclusion

Ce ne sont finalement pas les enseignements de Yoda qui nous ont fait évoluer mais avouons que la forme est toujours rigolote à utiliser.

Pour la faire courte, écoute toi, fais toi confiance, apprends à suivre tes intuitions, demande de l'aide et prends le temps de prendre soin de toi (grâce à la marche par exemple).

En suivant ce processus, je t'assures que tu iras de mieux en mieux. Par contre, pas de magie, cela va prendre du temps, malheureusement. Parfois, comme pour moi, des années... Je préfère être honnête.

Sur ce, je te laisse faire le point sur ta situation et avancer dardar vers ton rétablissement !

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